Un soir de décembre à Bruxelles
Chaque année à pareille époque, les « Plaisirs d’hiver », en particulier le son et lumières de la Grand-Place, permettent de (re)découvrir Bruxelles sous un jour nouveau – pardon ! – sous une nuit nouvelle. Les faisceaux lumineux qui dansent sur les façades, caressent les statues et colorent les pignons de tons improbables, animent soudain la dentelle de pierre de la vieille place de mille feux éphémères, qui ne peuvent que séduire, surprendre, subjuguer les spectateurs. Et ils étaient des milliers, hier soir, dans la nuit douce et claire, à flâner sur les pavés antiques de l’Îlot Sacré et de ses alentours. Car ce n’est pas la seule Grand-Place qui enfile son habit de lumière à la veille de l’an neuf, mais bien tout le quartier qui se met sur son 31 pour proposer aux badauds des plaisirs moins éthérés au fil d’un marché de Noël des plus classiques, certes, mais convivial et bon enfant.
Tout au bout d’un parcours balisé de lumières, la grande roue tourne dans le ciel noir. La patinoire éprouve bien du mal à conserver sa glace mais fait quand même nombre d’heureux, les musiciens des rues mettent la nuit en fête et les commerces ordinaires en profitent pour servir les touristes en pralines, bières et confiseries bien de chez nous.
Et puisqu'une belle image vaut mieux qu'un long discours, je vous laisse avec quelques photos de cette ville que j’ai tant arpentée au printemps et l’été dernier et qui, dans ses atours festifs, se révèle soudain ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.