Petits bonheurs de l’an neuf
- Retrouver au fond d’un vieux sac oublié des boucles d’oreilles que l’on croyait perdues depuis longtemps. Les mettre aussitôt pour le réveillon de l’An.
- Dresser une table « vintage », terriblement sixties, avec la vaisselle carrée vert prairie de sa maman. Lui trouver un petit air très actuel.
- S’essayer aux faisans à la brabançonne. Trop cuire les faisans et les trouver un peu secs. Ne pas arriver à caraméliser les chicons. Se promettre de se perfectionner.
- Bénir l’inventeur du lave-vaisselle, ce bienfaiteur des lendemains de fête. Y associer Papiloup qui peaufine systématiquement le boulot en s’attaquant à la main aux flûtes à champagne, aux plats graisseux et à la vitrocéramique.
- Tomber un peu par hasard sur le traditionnel concert de Nouvel An, se surprendre à trouver un certain charme (un charme certain ?) aux valses viennoises, se laisser emporter par le rythme de la musique, la qualité des prises de vue, la virtuosité des danseurs. S’amuser de la nouvelle joyeusement caustique d’Emma (ici) sur ce même thème.
- Flotter comme toujours ce jour-là entre deux eaux, deux ans, deux envies, deux états, en sachant que demain il faudra se remettre aux « choses sérieuses ».
- Clôturer cette journée hors du temps en allant voir « Les garçons et Guillaume, à table ! ». Avoir envie d’applaudir à la fin de la projection.