Topflop
De Ruquier aux magazines, féminins ou non, des chroniqueurs télé aux blogueurs et blogueuses (surtout blogueuses, en fait !), chacun y va de son « top et flop », « up and down », saluant les succès des uns, dénonçant les échecs, bourdes, lapsus et gaffes des autres. D’où l’idée de ce petit « topflop »... très personnel !
TOP
Petit-Loup, qui vient de recevoir le premier « bilan pédagogique » de sa vie (et ça ne fait que commencer !). Il passe en deuxième maternelle, bravo ! Encore de petits soucis de « motricité fine », mais je remarque que, désormais, il tient SPONTANEMENT son crayon comme il faut et que son bonhomme-têtard s’est enrichi d’un nez et d’une belle tignasse. Il manquerait aussi de « concentration » ? Qu’est-ce à dire ? L’autre jour, alors que j’étais occupée dans la pièce voisine, c’est une heure trente qu’il a joué seul, sans lever la tête, avec la maison et le vieux train du cirque Fisher Price, ses voitures et son garage, imaginant mille et unes histoires pour tout le petit monde de personnages et d’animaux plus ou moins imaginaires qui peuplent cet univers miniature. Si ce n’est pas de la concentration, ça !
Louve-Chérie qui, après une série d’épreuves pas piquées des hannetons, vient de décrocher un nouveau boulot dans une maison de repos proche de chez elle. Bon, à mi-temps, d’accord, mais c’est un bon début ! Et qui sait : du coup, peut-être retrouvera-t-elle le plaisir d’alimenter son blog « 1 monde en soi » ?
FLOP
« La Libre » : le quotidien où j’ai fait mes débuts il y a… un certain temps, annonçait l’autre jour une version renouvelée de son site web, animé par une « équipe jeune, sympa et dynamique ». Les « vieux » ne pourraient-ils être dynamiques ? Et qu’est-ce que le fait d’être « sympa » ajoute au contenu d’un site web ? N’attend-t-on pas essentiellement d’un média qu’il soit fiable, donc rédigé par une équipe professionnelle et compétente, quels que soient son âge et son look ? Bref, une pub dans l’air du temps qui fait du jeunisme un leit-motiv, alors que le gouvernement n’en finit pas de regretter que les Belges quittent trop tôt le monde du travail. Et le journal comme le site web de faire régulièrement écho à ces regrets. Ben tiens !
Le temps, les climatologues et les prévisionnistes : les climatologues ont tergiversé jusqu’au 20 juin pour reconnaître que, après un hiver 2012-2013 aussi rigoureux qu’interminable, le printemps a été exceptionnellement froid et pluvieux avec un « net déficit de luminosité ». Autrement dit : il a été pourri. Le pompon revient quand même aux prévisionnistes qui, l’autre jour, ont annoncé que de violents orages éclateraient entre 1 h et 1 h 30 du matin. Une précision d’horloger dont ils auraient pu faire l’économie car… il n’est pas tombé une goutte cette nuit-là ! Et on s’étonne que je ne regarde jamais la météo ?