Grenouille, mon amie
Pour prolonger le plaisir de rêver avec les grenouilles, j’ai retrouvé cette fabuleuse chanson de Steve Waring qui date à peu près de la même époque que les albums de Mercer Mayer.
C’était aussi l’époque du Muppet show, présenté par Kermit la grenouille, qui allait inspirer en France le satirique Bêbête show et sa grenouille mitterrandienne se prenant pour Dieu.
Dans une série animée plus récente, une malicieuse Reinette en pâte à modeler pose aux plus jeunes d’amusantes devinettes qui leur en apprennent long sur le monde animal.
A y regarder de plus près, tous ces batraciens ont en commun d’avoir un sacré caractère. Nous sommes loin de l’image fadasse du crapaud transformé en prince par la magie du baiser d’une princesse « si belle que le soleil prenait plaisir à l’éclairer ».
J’aime bien l’idée que ces grenouilles de fiction soient dynamiques. Et drôles. Et sympathiques. Les enfants qui s’en amusent, qui s’y attachent, seront peut-être des adultes plus sensibles aux dangers qui les menacent. Et s’ils pouvaient ensuite s’engager pour les protéger, ce serait formidable, non ?