Une brindille sur notre baobab
Ce 1er janvier, à la fin pointe de l’aube, vers les 5 h du matin, un petit ENGLEBERT a poussé son premier cri à l’autre bout du monde. Né en pays latin, il porte pourtant le joli prénom celte de Gaël. C’est le petit-fils de mon cousin photographe d’Amérique, dont j’ai déjà parlé ici.
Je ne le connaîtrai sans doute jamais. Je n’ai d’ailleurs jamais rencontré son papa, mais savoir que cette brindille de notre baobab familial va pousser et s’épanouir, devenir branche sans doute, au soleil de Colombie, me réjouit le cœur. Avec la vigoureuse branche chilienne, descendante de ma grand-tante Thérèse Jacqueline, il formera la face sud-américaine d’un arbre tentaculaire étendant ses ramifications par delà-les océans. À l’image, au fond, de l’humanité tout entière, née quelque part en Afrique il y a bien des millénaires, d’où elle colonisa la terre !
Ainsi ma famille se bigarre-t-elle au fil des amours. Du côté de mon père, c’est l’Afrique qui est déjà venue basaner une branche et, du côté de Papiloup, c’est l’Asie qui a envoyé un petit émissaire sans famille, l’adoption étant une autre –et ô combien belle- forme de filiation.
À l’image de l’humanité, je vous le disais !
PS : La statue de bronze ci-dessus est l'oeuvre d'Hélène Jacubowitz. Elle s'intitule "Instant d'amour" et se trouve sur la place de l'église de Marche-en-Famenne