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Journal d'une mamy-boomer
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23 octobre 2014

Entre deux

P1110397

Chambre (d'hôpital) avec vue

Depuis l’accident de squash de Grand Loup, j’ai perpétuellement l’impression d’être entre deux. Entre deux trajets vers Bruxelles, entre deux hôpitaux, deux salles d’attente, deux avis médicaux, deux examens, deux médecins…

La médecine n’est pas une science exacte. On le sait. Il n’empêche ! Jamais, pour un traumatisme aussi courant qu'une déchirure du tendon d'Achille, donc théoriquement aussi maîtrisé, nous n’avons entendu des avis aussi variés voire divergents pour chacune des étapes du traitement.

Le médecin qui pose le diagnostic préconise l’opération dans les cinq jours, sous peine de voir le muscle du mollet se rétracter exagérément et donc de compliquer l’intervention. Sauf qu’au service des urgences de  l’hôpital universitaire où échoue Grand Loup, on se contente d’une radiographie pour vérifier qu’il n’y a pas de lésion osseuse, puis de plâtrer la jambe, pied en équerre, et de donner un rendez-vous avec un traumatologue après le week-end, soit quatre jours plus tard. Lors dudit rendez-vous l’homme de l’art prescrit une échographie, l’indispensable préalable à toute intervention. Pas de place avant… trois semaines. Si l’on compte qu’il faudra ensuite revoir l’orthopédiste et programmer l’opération, nous serons alors à plus d’un mois de l’accident. Où se baladera le muscle du mollet à ce moment ? Mystère ! Et vu que plusieurs semaines de plâtre seront nécessaires ensuite avant de pouvoir remarcher… en claudiquant, imaginez les conséquences pour l’employeur et pour le moral de l’employé.

En désespoir de cause, nous avons pris nos cliques et nos claques et changé de crèmerie avec le coup de pouce d’un ami médecin. Là, échographie dans l’heure, replâtrage… à angle droit (« Pourquoi l’équerre, puisque le tendon est totalement rompu » ?), visite au chirurgien dans les trois jours, opération programmée une semaine plus tard. Nous sommes à dix jours de l’accident, plus que les cinq préconisés, moins que le mois proposé : les limites du raisonnable ne sont pas dépassées.

Grand Loup a été opéré mardi. Désormais la patience est de mise (ce n’est pas vraiment son fort !). Les uns parlent de six semaines de plâtre, d’autres de neuf. Quand je le disais que la médecine n’est pas une science exacte !

A part ça, Petit Loup fête ses cinq ans aujourd’hui ! Bon anniversaire, mon Cœur ! 

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Commentaires
C
Je te lis seulement aujourd'hui et je comprends le souci et la contrariété de ce balottage entre les avis médicaux divers et variés. C'est sérieux sans être gravissime mais il va falloir gérer l'impatience de Monsieur qui doit penser à tout ce qu'il voudrait faire dans votre maison et qui va devoir être raisonnable quelques temps. L'essentiel est que vous alliez bien tous les deux et puis l'hiver arrivant, vous aurez l'embarras du choix pour de jolies activités calmes et au chaud. Bon rétablissement à ton petit mari. Bisous
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C
Une situation difficile. Je souhaite beaucoup de courage à Grand Loup, et un bon (et rapide) réablissement.
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M
Zut ! Je tombe en plein dans tous ces soucis, après tant de jours passés dans les miens... En fait, nous étions ensemble ? Alors vraiment, vraiment, de tout coeur avec toi...
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J
que de patience il faut avoir, en effet
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M
Eh oui Lorraine, c'est l'accumulation de tous les aléas simultanément qui provoque le ras le bol et le découragement... auquel il ne faut pas se laisser aller (facile à dire !). Lorsque celle que l'on a l'habitude de sentir solide et de tout assumer faiblit, c'est tout l'édifice qui accuse le coup. Courage à tous, bon rétablissement à l'éclopé qui doit prendre son mal en patience et ne pas commettre d'imprudence pour être bientôt sur pied. Les yeux brillants d'un petit Loup qui souffle ses bougies estomperont un instant ces tracas.
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