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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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2 septembre 2014

TopFlop de rentrée

 

P1050929 

Top

Le bilinguisme : pour sa rentrée en troisième maternelle, Petit Loup intègre une classe d’immersion. Avec Monsieur Michel, il se mettra dans l’oreille la langue de Vondel (et sans doute aussi sur le bout de la langue). Un futur bilingue qui, avec ses semblables, évitera peut-être un jour l’éclatement du pays.

Flop

Le temps : il se remet au beau quand les enfants rentrent à l’école. Ce n’est pas trop grave pour Petit Loup qui revient de Turquie bronzé comme un loukoum, mais je sais des petits ayant passé l’été sous le ciel le plus pluvieux depuis 1992. Très dommage !

Top

Mes retrouvailles avec mon institutrice de cinquième primaire : cinquante quatre ans après nous être quittées, elle m’a retrouvée grâce à la biographie du Prof. Brotchi à qui j’avais prêté ma plume l’an dernier. Nous avons beaucoup changé, l’une et l’autre, mais nous nous sommes reconnues.

Flop

Parmi les « nouvelles » que nous nous sommes échangées, quelques décès, bien sûr, dont plusieurs tout à fait prématurés. Parfois, on préférerait ne pas savoir.

Top

Centenaires : 1914 n’est pas seulement l’année du déclenchement de la Grande Guerre, c’est aussi celle de la loi sur l’obligation scolaire. Il était temps : en France, la loi Ferry l’avait instituée pour les enfants de 6 à 13 ans dès 1882.

Top ou Flop ?

Le futur pacte d’excellence de la toute nouvelle ministre de l’Enseignement francophone : nième promesses ou véritable volonté de mettre toutes les chances de réussite du côté des enfants ? De TOUS les enfants. On a du mal à y croire quand on sait que dans le même temps des économies de 124 millions d’euros sont à faire d’ici 2015. Et puis, il paraît que l’école se recentrerait sur les connaissances. Après nous avoir bassiné pendant des décennies avec les compétences à acquérir pour être bien armé dans la vie, on a presque envie d’en rire. Pour ne pas pleurer. Savoir et savoir-faire, ce n’est pas précisément le rôle de l’école, ça ?

 Flop

Contrairement à sa prédécesseure, la toute nouvelle ministre n’est pas enseignante. Elle est passée par la Justice et par l’Intérieur avec des succès divers. Peut-on être compétente dans toutes ces matières à la fois ? A quand les tests psychomachins, les examens drastiques et autres implacables entretiens d’embauche avant d’accéder à un poste ministériel ?

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Commentaires
C
Réponse au "pourquoi" : parce que si le but déclaré est de "remettre à l'emploi" le chômeur, il importe aussi de le culpabiliser, de le punir de chômer, de lui bourrer dans le crâne que un job inutile voire nuisible à la société, mais (sous-)payé par un employeur, vaut mieux qu'un volontariat enrichissant et au moins un peu (sous-)financé par la collectivité qui en bénéficie.<br /> <br /> Pour exercer un vrai bénévolat, choisi par soi, en devenant partenaire dans une relation d'égal à égal avec une association, en apportant des compétences personnelles aussi variées que pointues (car c'est une compétence que de veiller sur une autre personne!)... pour exercer cela, le chômeur doit au préalable obtenir l'autorisation de l'Onem. Et peut se voir obligé de rembourser son allocation s'il a entamé son bénévolat sans cette autorisation...
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M
Juste une petite parenthèse (à propos de la mise au travail forcé des demandeurs d'emploi...) - quand j'étais au chômage, (je ne le suis jamais restée longtemps, heureusement, par coup de bol), j'aurais bien voulu travailler même bénévolement dans tout ce qui était culturel, urbanistique, pédagogique, littéraire... Mais j'aurais été nulle en nettoyage... Pourquoi est-ce qu'on pense toujours (je sais que c'est l'esprit du temps, hélas), ce genre de mise au travail en terme de nettoyage, balayage des rues, garde de personnes âgées et tâches rebutantes que personne n'a envie de faire... Mais qui peuvent faire l'objet de vrais contrats avec de vraies rémunérations... (C'était juste une parenthèse...)
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M
Evidemment, quand on a des enfants ou des petits-enfants en âge d'école, il y a de quoi s'inquiéter. Ou se poser des questions. Mon fils (traducteur) a un copain -traducteur- qui a choisi l'enseignement, et effectivement, c'est assez glauque au niveau des circulaires et des règlements non-dits - et les profs eux-mêmes rajoutent des points pour éviter l'échec / le recours des parents / - donc, on fait passer, et donc, on nivelle par le bas, mais il y a parfois des initiatives parentales intéressantes (comme ces parents, au sortir du primaire, qui s'étaient réunis pour inscrire leurs enfants en première année d'humanités dans une école à discrimination positive (il me semble). Pourquoi pas? Les classes d'immersion sont très demandées, des parents de ma connaissance ont voulu le faire à Genval - cela n'a pas été possible (il y a quelques années). // Enfin, c'est vrai que c'est gai de retrouver une de ses institutrices, j'ai aussi retrouvé une des miennes, mais pas à cause d'un livre o;) grâce à facebook. <br /> <br /> <br /> <br /> Bonne rentrée à Petit Loup, donc...
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C
Et tant qu'à faire, ajoutons au Top ou flop ?, histoire de répartir équitablement les coups de griffe politiques, Marcourt qui veut la réussite dispensatoire de seconde sess' à 10/20 plutôt qu'à 12. Conséquences prévisibles: augmentation des 9,5/20...
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C
re P-S: au commentaire 1 : "Powerpoint"; au commentaire 2 : "cycle plus long". Mon indignation me fait chahuter l'orthographe ;-)
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