Des chats, des peurs, des plaisirs et un hommage
Alors, bien sûr, on rit. De ceci et de ceci. De celà aussi.
Sauf que, dans le même temps, le niveau 4 d'alerte maximum ("menace imminente") n'est passé qu'hier en fin d'après midi au niveau 3 ("menace possible et vraisemblable") et Petit Loup est enfin retourné à l'école. Une école dont les entrées et sorties de classes sont toujours gardées par les policiers, une école où la réunion de parents de ce soir a été annulée, une école où les mesures de sécurité restent maximales.
Alors, je ne vais pas dire que nous avons peur. Non ! Enfin si, quand même un peu ! Juste un tout petit peu, que ce soit clair ! C'est pourquoi nous n'irons sans doute cette année ni aux "Plaisirs d'Hiver" bruxellois qui s'ouvrent aujourd'hui ni au village liégeois de Noël, mais peut-être bien à celui de Durbuy. Surtout, j'aimerais savoir quand nous pourrons à nouveau circuler dans Bruxelles en toute sérénité. Quand je dis Bruxelles, je pense Namur, Charleroi, Bruges, Londres ou Paris, bien sûr. Et là, j'ai comme l'impression que ce n'est pas pour demain ni même après-demain.
Alors, en attendant, on rit. De cela, bien sûr ! Et même de Johnny ! Et non sans penser à toutes les victimes auxquelles la France rend hommage ce matin. Ils étaient tous jeunes, ils étaient tous beaux. C'était la génération Bataclan.
L'insouciance aura-t-elle à nouveau sa place, un jour, dans les rues de Bruxelles de d'ailleurs ?