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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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6 juillet 2014

Il y a cent nonante-neuf ans…

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Cette bataille, les armées de Napoléon l’ont gagnée. C’était au moulin de Bierges (Wavre), le 18 juin 1815. Trois corps d’armée française commandés par le maréchal Grouchy s’opposaient à une arrière-garde prussienne placée sous les ordres de Johan von Thielmann. Mais bien que les Prussiens aient été repoussés, ils résistèrent suffisamment longtemps pour permettre à leur armée, commandée par Blücher, d’aller prêter main forte aux troupes de Wellington. Avec le dénouement que l’on sait, le même jour, à Waterloo.

L’an prochain, on célèbrera en grande pompe la célèbre bataille qui changerait le visage de l’Europe. Ce week-end, des passionnés de l’épopée napoléonienne rejouaient la bataille de Wavre dans une prairie, avec le même sérieux et la conviction que mettent les enfants à jouer à la guerre. Rien ne manquait à la reconstitution, ni les charges à cheval, ni la musique des fifres, les tirs de canons ou l’odeur de poudre. Petit Loup s'est mis des bouchons dans les oreilles. Quant à moi, même si je n'ai pas saisi toutes les subtilités de la tactique, j'ai apprécié la leçon d’histoire grandeur nature et admiré le flegme des épouses patientant au bivouac en attendant que leurs hommes aient fini de jouer aux petits soldats... comme les vieux gamins qu'ils sont restés !

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Commentaires
C
Cela fait un peu sourire, mais en même temps c'est admirable, ce désir de "comprendre" de l'intérieur ce qu'ont vécu des soldats morts depuis longtemps.
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L
C'est très bien, ce pris-surle-vif, Marianne! Un beau travail de journaliste! A la fois dans l'écriture et dans l'illustration. Merci de nous rappeler ces temps défunts. Moi, je ne connaissais qu'une réplique de L'Aiglon" (Edmond Rostand): <br /> <br /> "On attendait Grouchy! Hélas, c'était Blücher!"... C'était peut-être: "Ils attendaient Grouchy"...ma mémoire hésite, je n'ai plus lu l'Aiglon depuis au moins quarante ans. Mais l'essentiel n'est-il pas de rester plus ou moins attaché à un passé qui, comme aujourd'hui, décimèrent les hommes et brisèrent les femmes? Les femmes dont tu n'as pas oublié le rôle dans cette reconstitution historique (même si en passant tu soulignes avec un sourire au coin de l'oeil, leur flegme d'épouse de héros!)...<br /> <br /> Lorraine
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C
C'est vrai que ce rassemblement me fait sourire même si j'en admire les détails (une pensée émue tout de même pour petit loup et ses bouchons d'oreilles et le petit York qui a dû passer un sale quart d'heure...). La logistique doit être énorme et il fallait penser à tout, même à l'évacuation des blessés ensanglantés ! c'était une journée "passion" pour beaucoup et très instructive pour le public. Tout le monde a dû passer une excellente journée, même les épouses qui attendaient au bivouac... (pense un peu à toutes ces épouses de cyclistes qui vont faire le pied de grue pour voir leur cher et tendre passer dans peloton en... une seconde et demie... :-) ce sera là une vraie abnégation...-<br /> <br /> J'espère que tous avaient coupé leur portable... :-)<br /> <br /> Je ne me moque pas mais ces grands enfants m'attendrissent, même s'ils font un travail pédagogique considérable...<br /> <br /> Beau dimanche à toi. Bisous
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