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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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30 novembre 2012

Venez, venez, Saint-Nicolas !

 

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A propos de saint Nicolas, nous sommes allés le voir l’autre jour, notre petit-loup et nous. Il avait pris ses quartiers dans ce vieil hôtel de ville, une ancienne église depuis longtemps reconvertie en bâtiment civil, à qui ses proportions et ses vitraux donnaient ce jour-là des airs un peu féériques de château. Surtout que, sur le seuil, nous attendaient un géant en haut de forme monté sur échasses et un jongleur en habit médiéval qui faisait virevolter ses quilles avec une adresse à couper le souffle.

Ainsi, dès l’entrée, la magie agissait.

Sous le porche, une drolatique fanfare invitait l’assistance à chanter « Oh grand saint Nicolas, patron des écoliers… ». Petits et grands s’en donnaient, bien sûr, à chœur joie. Une bouffée de nostalgie pour les aînés, de gourmandise pour les plus jeunes à qui les paroles désuètes promettent du sucre et des bonbons.

Ensuite, il y eut la pénombre, un peu mystérieuse, un peu angoissante, mais fascinante quand même car émaillée d’êtres étranges en rutilants habits de fête qui contaient de charmantes historiettes.

 

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Impossible de ne pas tomber sous le charme de la fée qui avait mijoté deux poulets pour saint Nicolas et son invité, mais, lasse d’attendre leur arrivée, les engloutit toute seule ! Impossible de ne pas rêver avec l’histoire du jour et de la nuit qui se succèdent dans le ciel, ni de ne pas rire avec celle de la moufle perdue dans la neige qu’une fourmi minuscule fit exploser après qu’une souris, un lapin, un renard, un loup et un ours y eurent trouvé refuge.

Rire aussi avec le ridicule mot de passe qui devait nous ouvrir Porte de gauche et son jumeau Porte de droite, dernier obstacle avant d’accéder au trône du grand saint où n’officiait aucun Père Fouettard, remplacé qu’il était par une sorte de fou du roi, non moins généreux en bonbons et chocolats.

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Ainsi, la légende avait-elle été revisitée par des comédiens talentueux et c’était une surprise d’autant plus réjouissante que, pour une fois, la magie n’était pas orchestrée par quelque grand magasin, galerie commerçante ou hypermarché en quête de clients. Ici, on ne vendait rien. On célébrait seulement le plaisir de rêver ensemble à un monde plus doux que le vrai. Un plaisir en voie de disparition !

 

 

 

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