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Journal d'une mamy-boomer
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Journal d'une mamy-boomer
  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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7 mai 2013

Brèves de sexa

 

Avoir soixante ans, c’est :

- avoir débuté le journalisme au temps des linotypes où les blocs de plomb se lisaient à l’envers

Joseph Harold Wessman using Linotype machine

- être familière de termes aussi obsolètes que casseau, cartouche, marbre, morasse, télex, dépêche et autres colombelles

- trouver que l’odeur âcre de l’encre mêlée à celle du plomb, le cliquetis des linotypes et le tic tic des télex manquent terriblement aux salles de rédaction aseptisées d’aujourd’hui

- avoir longtemps été « envoyé spécial » parce que le secrétaire de rédaction refusait farouchement de faire réaliser un cartouche « envoyée spéciale » de crainte que, distrait, le metteur en page n’affuble ce féminin dégradant à un journaliste masculin. Le contraire ne le dérangeait pas !

- avoir connu les « pages féminines » détachables du reste du quotidien : aux hommes les infos « sérieuses », aux femmes la famille et la mode ; avoir œuvré à un changement de mentalité mais n’être pas certaine que les blogs de modeuses et les magazines féminins ne rament pas en sens inverse 

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Commentaires
M
La Libre Junior : comme "La Libre féminine", toute une époque ! Ta maman lisait l'ensemble du journal, dis-tu. Je crains qu'elle n'ait été bien seule dans son cas. Ceci dit, les articles étaient de qualité, c'est certain (ce n'est pas moi qui vais dire le contraire :-)
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M
Ma mère était une lectrice inconditionnelle de la page féminine ... (Des autres pages aussi d'ailleurs!) - Et de certaines rubriques, qu'elle affectionnait. Du feuilleton, que je trouvais illisible o:) - Et moi de la Libre Junior... Laquelle a publié un de mes dessins d'ailleurs, à la suite d'un concours sur le thème de la lune... En 1969. J'ai gardé le numéro. Je me demande toujours en quoi consistait le "petit cadeau habituel" qu'on allait recevoir sous peu, car je ne l'ai jamais reçu o;) - (ce numéro que j'ai gardé est d'ailleurs un cadeau -en soi! Mais je l'ignorais quand j'avais 11 ans, bien sûr !) <br /> <br /> <br /> <br /> Mmmh... J'ai connu les revues associatives trimestrielles, assemblées sur ordi, flashées et imprimées via un imprimeur... Pas d'odeur particulière, ni de vacarme d'ailleurs, mais quand même le stress de la dead line... Il n'empêche que j'étais toujours contente d'établir mon "chemin de fer" et surtout de remplir les rubriques, l'une après l'autre, dans les temps voulus... J'ai finalement terminé ma carrière en pratiquant -sur le tas- le métier que j'aurais dû choisir à vingt ans... <br /> <br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup cet article...
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M
Et nous y sommes arrivées : certaines rubriques ont été intégrées dans des pages magazines à connotation non exclusivement féminines et je veux croire que, manipulant le journal dans son entièreté, certaines ont commencé à s'intéresser à la politique, à la finance, etc.
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I
...et je me souviens de la ténacité que j'ai déployée (pendant sept ans!...) pour obtenir que les Pages Féminines abordent d'autres sujets, justement, que la mode et la famille. Les femmes aussi aimaient des reportages divers, des critiques de livres, des billets allant au-delà de la piété quotidienne, même si c'était dans "leurs pages" et non dans le corps du journal. Quels souvenirs communs! Et beaux souvenirs quand même!<br /> <br /> Lorraine
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B
Agréables souvenirs, finalement. Et un univers bien moins aseptisé qu'aujourd'hui !
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