Périple provenço-bourguignon (5) : des métiers et des hommes
Tout au long de notre voyage, nous avons croisés des traces de l'activité humaine, quand ce n'était pas les hommes au travail eux-mêmes. Les uns comme les autres témoignent de l'ingéniosité de l'espèce.
J'ai déjà évoqué les roues à aube de l'Isle-sur-la-Sorgue, qui furent jusqu'à soixante-six à une certaine époque. Les moulins apparaissent dès le XIIe siècle, sans doute pour moudre le grain. Certains serviront plus tard à l'industrie drapière, puis à la fabrication du papier.
C'est le cas, également, du moulin de Fontaine-de-Vaucluse resté en activité jusqu'au XXe siècle et dont l' impressionnant mécanisme permet de se faire une idée assez précise des étapes de la fabrication du papier.
Et voici les bergers de Saint-Remy-de-Provence, en route pour la transhumance, avec deux milles brebis, quelques chèvres, quelques ânes, quelques chiens.
En Bourgogne, honneur aux vignes. Le vendangeur du Clos-de-Vougeot courbe l'échine sous le poids de sa récolte. Le bareuzai (le fouleur) de Dijon travaillait-il vraiment dans cette (petite) tenue ?
L'un des quatre immenses pressoirs datant du XVIème siècle
L'ancienne cuverie du Clos de Vougeot
A Dijon, nous avons croisé le dernier moutardier artisanal encore en activité
A l'hôtel-Dieu de Beaune, les soeurs s'affairèrent durant des siècles dans la salle des malades...
... et dans la cuisine, sous l'oeil vigilant de Sainte Marthe
Enfin, en guise de décoration dans notre gîte provençal, une vieille machine à coudre m'a rappelé ma grand-mère....
... et une machine à écrire mes débuts dans la presse (sauf que la mienne était une AZERTY)