Gamin, Jordi et Compagnie
Toute la semaine dernière, nous avons fonctionné en mode grands-parents. Alors non, je ne vais pas vous faire le coup de "Petit Loup à la ferme", "Petit Loup à la plaine de jeux", "Petit Loup fait de l'équitation", "Petit Loup (et Mamilou) s'enfile(nt) les 636 marches de la grotte de Lorette" et autres moments riches que nous avons partagés, mais je ne résiste pas à la séquence "Petit Loup et Gamin".
Il est clair que pour un jeune enfant, un étalon de la taille de Gamin, de sa prestance, de sa force et de sa beauté, ne peut être que fascinant. Petit Loup n'a de cesse de connaître son nom. Nous avons dû avouer que nous l'ignorions et que c'est de notre propre chef que nous l'avons prénommé Gamin. Sur son insistance, il a donc fallu interroger l'éleveur dès que nous l'avons aperçu venant abreuver les chevaux. Déception ! Gamin se prénomme... Jordi. Or, Jordi n'est plus du tout un bébé, donc pas fier du tout de ce prénom un peu ridicule. "Je vais lui chercher un nom approprié" décrète Petit Loup, du haut de ses cinq ans et demi. Et de proposer dans la foulée "Beau Gosse". Nous en restons babas. Car, effectivement, le prénom va comme un gant à notre étalon, qui ne doit pas en enfiler souvent. Voilà donc Gamin une fois de plus rebaptisé, même s'il conserve ses moments Casanova lorsqu'il folâtre avec les juments des prairies voisines et ses périodes Gamin, lorsqu'il se lance au galop d'un bout à l'autre du pré ou qu'il se roule avec délectation dans la poussière. Dès lors, nous avons décidé de l'appeler tantôt d'un nom tantôt de l'autre, selon les circonstances.
En attendant, ce baptême valait bien une carottes et même deux, que Petit Loup s'est empressé de lui apporter. Inutile de préciser que Jordi Beau Gosse n'a pas boudé son plaisir.