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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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12 juin 2014

Je pustule…

Monet

(Femme à l'ombrelle tournée vers la gauche, Claude Monet - Musée d'Orsay)

Comme chaque année, dès les premières grosses chaleurs, mes avant-bras se couvrent de petits boutons rouges surmontés de minuscules cloques. Pire : à heures plus ou moins fixes, cette ribambelle disgracieuse se met à chatouiller – gratouiller ? – me contraignant à un grattage totalement inesthétique et surtout parfaitement inefficace. « Lucite estivale bénigne », diagnostique le dermatologue.

Bénigne ? Il est clair que ce (beau) toubib à la (belle) peau de Levantin n’a jamais eu à subir l’inflammation de tous ses pores à la moindre exposition d’un soleil à l’air totalement inoffensif parce que traîtreusement drapé dans ses voiles de nuages. On voit bien, surtout, qu’il n’est pas une femme. S’il "pustulait", ses myriades de petits boutons rouges se dissimuleraient sous les poils noirs de ses avant-bras musclés et je ne doute pas que sa force de caractère l’empêcherait de se gratter. Et d’ailleurs, la virilité s’accommode volontiers de petits défauts physiques qui deviennent vite rébarbatifs chez une femme. En matière de beauté, l’égalité n’existe pas. Elle n’existera jamais.

Et puis, surtout, il n’y a pas de traitement. Il faut endurer. « La lucite estivale bénigne disparaît d’elle-même dans les dix à quinze jours », annonce-t-il, philosophe. Chez moi, elle dure trois semaines. Et elle récidive, dès que, passant de l’ombre à l’ombre, je traverse une zone ensoleillée. C’est trop injuste ! Je ne me suis jamais exposée. Les bains de soleil ? Connais pas !  Dix minutes maxi au jardin et ce n’est pas tant le coup de soleil qui me guette que la lucite. Sale bête ! A quand le retour de la jolie mode des ombrelles ?

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Commentaires
M
Hélas, non, cela ne me console pas du tout :-) Mais, pas de problème, on vit très bien sans faire la planche sur la plage ou au jardin. Le vrai problème, ce sont les moment où l'on se fait surprendre : le repas sous la tonnelle d'un charmant resto et le soleil qui tourne sans qu'on y prenne garde ou, comme le week-end passé, la participation à la brocante locale sous un soleil voilé qui n'a pas l'air bien méchant et se révèle redoutable.
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C
C'est dommage de ne pas pouvoir profiter du soleil. Je ne connaissais pas cette allergie. Pour ma part, c'est le froid qui me donne de l'eczéma (plus banal). Si cela peut te consoler...
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M
Pour les questions d'héritage, je crois que votre belle succession de blogueuses devrait consoler l'héritière...<br /> <br /> Pour la lucite, que disent les médecines douces et / ou parallèles ? Herboristerie ? Homéopathie ? Acuponcture ? Mais non, pas toutes en même temps... Parfois, ça vaut la peine d'essayer...<br /> <br /> Bon courage !
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C
oups! je compatis!!!
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F
Et merci de m'avoir transmis cette lucite estivale bénigne en héritage ! Pourquoi donc, dois je systématiquement recevoir vos "petits défauts" : lucite de maman, migraine de ma grand-mère maternelle, peau sèche du papa et pieds de travers de ma grand-mère paternelle ... Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ;-) En plus, ce ne sont pas seulement les bras, mais aussi le décolleté qui chatouille ... à moins qu'il ne me gratouille !
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