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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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21 mai 2013

Brèves de sexa (4)

 

Avoir soixante ans, c’est encore :

- avoir connu le temps où il n’y avait pas d’autoroute entre Bruxelles et Paris. Y être allée coincée entre ses parents dans la petite Dauphine d’un cousin. A Maubeuge, une guirlande lumineuse représentant un clair de lune traversait la rue principale. C’était au temps où Bourvil chantait et où mourait Marilyn.

- avoir connu le temps où il n’y avait pas non plus d’autoroute entre Bruxelles et Namur. Y être souvent allée dans la voiture d'un oncle et une tante qui avaient une petite maison de campagne en bord de Meuse… non sans les faire fréquemment s’arrêter sur le bas-côté pour vomir.

- y être parfois allée en train au départ de la charmante petite gare du Luxembourg dont le bâtiment ultramoderne actuel n’a conservé que la façade. Descendre ses escaliers de fer forgé vers les quais, c’était déjà être en vacances. La petite gare campagnarde d’arrivée a elle aussi disparu.

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Commentaires
L
Mais oui, je te revois en pagne! N'avais-tu pas aussi un tambourin? Mais j'avais oublié que cette exhibition était scandée par "Si tu vas à Rio!".....
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M
Il ne reste que la façade. La gare actuelle est juste à côté, à droite. Le bâtiment en forme de "coupole plate", à l'arrière, est le Parlement européen, également nommé le "Caprice des dieux", à cause de sa forme, précisément :-)
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C
Oh ils ont gardé la gare ! comme elle est mignonne au milieu de tous ces buildings.<br /> <br /> Les arrêts "mal au coeur" étaient fréquents avec les anciennes voitures. Cela m'est arrivé une fois en montagne quand j'étais gamine. C'est horrible de se dire que ça va passer pour ne pas être obligé de demander l'arrêt, et d'attendre jusqu'au bout du bout, pour finalement sortir en catastrophe de la voiture pour aller se soulager sur le bas côté. Même avec la Nautamine, cela doit encore arriver aujourd'hui... Merci pour ces souvenirs d'hier. Bisous et belle soirée.
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L
J'avais oublié "Le clair de lune à Maubeuge", mais dès les premiers mots, il m'est revenu en entier! C'était à la fois idiot, comique, attendrissant, entraînant et ce fut une scie qu'on entendit longtemps partout, dans les cafés , à la foire, dans les maisons! Ah! Bourvil! As-tu des souvenirs de Luis Mariano, l'autre folie de l'époque (ou peut-être un peu plus tard?..). Très fleur bleu et opérette, Luis déchaînait les passions; je ne l'aimait pas particulièrement, mais il marqua toute un époque où l'on était heureux, sans problème particulier, sans beaucoup d'argent, sans crainte d'être expulsé du boulot et au contraire, montant une à une les marches vers une situation plus large, plus indépendante. La mémoire des chanteurs, c'est aussi un peu notre mémoire...<br /> <br /> Lorraine
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