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Journal d'une mamy-boomer
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  • Soixante ans : une page qui se tourne et l’envie de partager les événements, les impressions, les sentiments de cet âge nouveau, commun à tant d’autres issus du baby-boom. Pas encore vieux, plus vraiment jeunes, qui sommes nous ?
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4 avril 2013

Les sabots d'Hélène

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Au cœur de Liège, le bien nommé « Carré » dont les ruelles piétonnes se coupent à angle droit est l’un des plus anciens quartiers de la ville. Ses venelles portent d’ailleurs des noms qui fleurent bon la tradition puisque voici la rue du Pot d’Or et celle du Mouton, la rue Tête de Bœuf et celle de la Casquette, la rue des Célestines, celles des Dominicain et de Saint-Jean-en-Isle.

Aujourd’hui comme hier, le Carré est surtout connu pour son animation permanente entretenue par ses cafés et restaurants aux dénominations souvent nettement moins médiévales. Après avoir frayé notre chemin parmi des hordes de jeunes en goguette à la veille du congé de Pâques, nous y avons pourtant déniché un petit resto semblant tout droit sorti du fond des siècles, même s’il ne fut ouvert qu’en 1979 : Les sabots d’Hélène.

S’il porte ce joli nom, ce n’est pas, nous a confié le garçon, en hommage à Brassens mais bien parce que la précédente patronne, dénommée Hélène, n’a jamais servi ses clients autrement qu’en sabots. Pour autant, le poète n’eut pas renié l’endroit tant la convivialité rayonne entre ces vieux murs en même temps que les « charbonnades » de braises rougeoyantes sur lesquelles chacun cuit à sa guise sa viande de bœuf ou d’autruche, de canard, de lama... A moins que vous ne préfériez les scampis. Un vaste choix de salades et de sauces, un succulent gratin dauphinois et une bouteille du patron sans prétention mais bien en bouche terminent de réchauffer les corps et les cœurs.

J’ai aimé la simplicité de ce lieu, de cette table en carreaux de céramique trouée en son centre pour accueillir les braises, du service efficace et sans façon, fécondeurs d’ambiances bon enfant. J’ai aimé qu’Hélène ait porté des sabots comme dans la chanson. J’ai aimé qu’il fasse froid dehors et chaud dedans, que l’on soit bien. A Liège.

 

Les sabots d’Hélène, rue Saint-Jean-en-Isle, 18, 4000 Liège

Tél : 00 32 (0)4 223 45 46

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Commentaires
I
Il va de soi que je ne porterai pas de sabots...Mais comme mon grand'père était sabotier (et vivait six mois dans la forêt!.. quelle époque!), les Sabots d'Hélène m'intéressent (particulièrement le resto)!<br /> <br /> Bisous
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M
Les petits bistrots, restos et autres lieux de convivialité se font hélas de plus en plus rares. Ceux qui subsistent sont d'autant plus précieux. Belle journée à toi aussi, Patriach !
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P
Je te comprends très bien.. Moi aussi j'aurais ai un tel lieu... Bises et belle journée
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M
Je vous conseille les dimanches de mai à Azannes, dans la Meuse (province française de Lorraine). Entre autres, il y a un sabotier et même une des premières machines à fabriquer les sabots, du XIXème je pense. Une vrai plongée dans le village de nos ancêtres : scieurs de long, chaumiers, lavandières, porcher, etc... Pour marcher avec des sabots, de douillets chaussons de feutre intérieurs sont appréciés. Pendant la seconde Guerre, des morceaux de chambre à air de vélo faisaient office de semelle, d'amortisseur ou de bride. Rien ne se perdait. Et je ne parlerai pas des semelles en bois articulées. Des prouesses pour fabriquer de quoi se chausser et des exploits pour avancer avec de tels équipements aux pieds.
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M
J'ai essayé de porter des sabots de bois l'été dernier... Il doit falloir de l'entraînement avant d'être en mesure de porter ça pour faire le service en salle avec le sourire ! Ou peut-être que les miens n'étaient pas bons pour le service ?
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